Difficile de répondre simplement à cette question. Le mieux est encore de vivre l'expérience car elle est unique et différente pour chacun.
On parle ici d'hypnose thérapeutique et non pas de l'hypnose de spectacle que l'on peut voir aujourd'hui à la télé.
L'hypnose est un outil précieux mais comme n'importe quel outil, son intérêt et son efficacité dépendent avant tout de celui/celle qui pratique et de comment elle est pratiquée. Ainsi, l'hypnose doit être réservée :
- à des thérapeutes formés·es et expérimentés·es (professionnels·les de santé : médecins, psychologues, infirmier·e, sage-femme,.....)
- à des indications précises, en tenant compte du type de symptôme, des attentes du/de la patient·e, de son histoire, de ses antécédents et des éventuelles contre-indications.
Après 1 ou 2 entretiens approfondis, le/la praticien·ne décide, en fonction de la demande du/de la patient·e, si l'hypnose est une bonne indication et si elle sera utilisée seule ou en complément d'une thérapie classique, sur une ou plusieurs séances.
Pourquoi hypnose "ericksonienne" ?
L'hypnose, après avoir été pratiquée en médecine surtout au 19ème siècle et au début du 20ème, a été abandonnée. Trop directive, elle ne donnait pas de bons résultats. Elle a connu un renouveau au siècle dernier aux USA sous l'impulsion de Milton ERICKSON, Psychiatre et Psychothérapeute, qui a démontré que tout un chacun est un bon sujet pour l'hypnose puisque nous connaissons tous, depuis toujours, cet état particulier de "rêve éveillé". Sa méthode et son savoir-faire ont permis de développer une technique qui s'adapte à chaque patient.
Ce que ne fait pas l'hypnose.....
➢ L'hypnose n'est pas un traitement en soi. Elle ne guérit pas, elle aide à soulager des symptômes, à dépasser des peurs, à trouver de nouvelles solutions. Si on est anxieux·se, on reste anxieux·se mais on apprend à mieux gèrer ses symptômes. Si on souffre de façon chronique à cause d'une pathologie particulière, on est toujours malade mais on gère mieux sa douleur. On peut réduire par exemple dans certains cas les doses de médicament antalgique, espacer les crises ou simplement ne plus les craindre, ce qui est déjà une vraie amélioration.
➢ L'hypnose ne fait rien à votre place : c'est votre travail et votre participation active qui est le gage de résultats. Quel que soit l'outil utilisé, il n'y a pas de "magie". C'est vous qui avez le pouvoir, pas le/la thérapeute, et c'est tant mieux vous ne pensez-pas ?
➢ L'hypnose ne fait pas de miracle : les améliorations sont mesurées sur plusieurs séances et il est impossible de savoir à l'avance sur quelle durée (3, 5 ,8 séances ou plus) ni à quel degrés les symptômes seront améliorés (20, 50 ou 80 %).. Cela se construit au fur et à mesure et fonction des objectifs définis. Une seule exception : l'addiction au tabac se traite en une seule séance.
L'hypnose reste cependant une thérapie brève : on ne s'engage pas sur des années.
➢ L'hypnose n'efface pas la mémoire/ne rend pas la mémoire ou ne sert pas à aller chercher des souvenirs supposés enfouis ou des traumatismes oubliés. La mémoire et le cerveau humain sont complexes et ne possédent pas de "bouton" qu'on pourrait activer ou désactiver. Il peut arriver que des souvenirs que l'on pensait "oubliés" ressurgissent mais leur véracité doit toujours être envisagée avec beaucoup de précaution. Un travail sur la mémoire ou les souvenirs ne peut pas être une indication de première intention pour un travail en hypnose.
➢ L'hypnose ne vous change pas : "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". C'est une loi fondamentale du vivant. L'hypnose permet de mieux se connaitre, s'accepter, et d'accéder à ses propres ressources. C'est déjà beaucoup non ?
....Et tout ce qu'elle fait !
En thérapie, il s'agit d'un travail d'équipe entre le/la thérapeute et son/sa patient·e. Rien de miraculeux donc, simplement une implication active en ayant des objectifs précis et réalistes.
Comment se déroule une séance ?
L'hypnose est un état plus qu'une technique, état que l'on connait tous. Tout le monde pratique spontanément de l'auto-hypnose sans le savoir : conduire une voiture par exemple, tout comme quand vous êtes absorbé par un livre passionnant ou plongé dans un film palpitant, ou à chaque fois que vous êtes capable, sans vous en rendre compte et sans vraiment savoir comment, de vous couper du monde extérieur et de vous mettre en "pilotage automatique". Cela s'apparente à ce que les neurologues appellent le "mode par défaut" du cerveau (http://www.blog-lecerveau.org/blog/2012/03/19/le-reseau-cerebral-du-mode-par-defaut/)
Le/la thérapeute va aider le/la patient·e à retrouver cet état naturel pour qu'il/elle puisse mobiliser ses propres ressources inconscientes (inconscient au sens de non-conscient, automatique, involontaire) pour pouvoir "apprendre" à soulager le symptôme. C'est le/la thérapeute qui s'adapte. L'hypnose thérapeutique doit toujours être du "sur mesure".
En thérapie, on est EN hypnose et pas SOUS hypnose. Le/La patient·e est conscient·e, éveillé·e et garde le contrôle tout le temps (et heureusement !). Pendant une séance d'hypnose, on peut bouger, parler si on le souhaite, on ne dort pas et on se souvient de tout.
La séance se déroule en face à face, dans un fauteuil. Pas besoin d'artifices (pendule, musique ou autre), la parole suffit.
Elisabeth FACCHINI (EI) Psychologue - 21, Rue du Pont d'Amour 80100 ABBEVILLE - 0322204693 🌈
Siret : 52448258500022 - Inscrite à l'ARS des Hauts de France sous le numéro Adéli : 809303415
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